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Refrain :
Il est déjà bien trop tard
On a déjà infiltré les possédés
Il est déjà bien trop tard
On a déjà décodé Le Procédé
On a infiltré votre camp
Mes guerriers, mes potes francs
Vont bouger les montagnes, réveiller les volcans
S'faufilent entre les mailles sans révéler notre plan
Dans l'équipe que des types éclairés
Des hommes grands
Les PDG, les cols blancs vont vénérer des ossements
Laver le crâne du peuple ; faire pénétrer le solvant
Les laisser dormants
Et c'est révoltant
Mes tarés sont parés
Ça peut dégénérer n'importe quand
On a décodé la base de données
C'est dans les vaisseaux des reptiles qu'ils cachent les dossiers
Assez causé ; ma guérilla va pas négocier
Tu vois, négro, j'ai le canon de laser chromé
Ils vont jamais cloner mon âme; mes gangstas bougent
Passent inaperçus même sous les infra-rouges
Avant qu'on brise le signal
On vous laisse le procédé.... transmission finale.
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SIKE!!! lmaoo
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Pour les opprimés
Qui sont visés
Par les autorités
Dans un état policier
Mon île trempe dans la sauce piquante
C'est une crise ; faut qu'on sécurise nos finances
J't'ai déjà dis qu'les profits rentrent
On fait ça du lundi au dimanche même quand la grosse fille chante
Ciblé par des Jean-Loup Lapointe
Qui veulent tirer pour aspirer en nous la crainte
Un jeune retrouvé mort, accusé d'avoir troublé l'ordre social
On emmerde tous les porcs ; normal
Lorsque t'additionne des sommes, les porcs, les ''babylone'',
T'embarquent dans la Ford - Harrison
Ils nous filment pendant qu'on les zieute
Ces vieux cons ils veulent pas une autre émeute
E.C.L.I.P.S.E. y savent déjà
Ils font du profilage de nos visages quand ils sortent les mini-caméras
Les nègres ils vivent avec la haine ici
On verse le Hennessy et plein d'whiskey pour Fredy Villanueva
Refrain
On voit grand ; pas l'temps pour les visions minces
Sur notre G.R.I.N.D. ; j't'ai dis qu'on grince
B-boy dans mon ''b-boy stance''
Tu veux faire ce crime, juste dis-pas mon nom si on t'pince!
Mes gars y disent fuck l'état et les cops
Car ils engagent des nazis idiotes comme Stéphanie Pilote
Alors mon gars fait gaffe à E.C.L.I.P.S.E
Que Allah bénisse Mohammed Anas Bennis
La ville est un asile pas mal sinistre
Faut être habile comme Basil Parasiris
Sans perdre la boule mes gars roulent comme des talibans à Kaboul
En Afghanistan dans la foule
Je sais pas c'que ces sales merdes imaginent
C'est pour mes dogs ; j'parle pas de l'unité canine
Un mélange de Stalin avec Dessalines
Élohim dans ma mélanine, j'examine les planètes qui s'alignent
Refrain
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Qu’est-ce tu fais là, à ton âge, dans la rue dehors
Chez toi, ça s’enrage et ça hurle fort?
Je gage que t’es près du rebord
À force de tout voir chavirer vers le sud, t’as perdu le nord?
En classe, tu fais peu d’effort
Tu dis c’est naz les études, c’est mort
Tu fais la buissonnière école
Après l’souper, toutes les nuits, ton père décolle
C’t’à cause de lui qu’ta mère est folle
Quel modèle! Vas-tu le reproduire?
Vas-tu faire comme elle?
Quand un garçon va te dire que t’es tellement belle
Et puis ça va te séduire; toi-même tu peux lire dans le ciel c’que le temps recèle
Quand tu cèdes sous le charme d’un petit bonhomme
Et tu l’aimes sans savoir comment il se nomme
Bacardi, le rhum qu’il te fait boire; que c’est le fun
Chérie touche du bois comme un xylophone
Dans son char une soirée d’automne, il vide le sérum
Et la vie se décharge en toi comme une kilotonne
Un œil au beurre noir c’est ce qu’il te donne
Il te laisse sur le trottoir ; le type déconne
Quelle malpropreté!
Tu penses tout d’suite à te faire avorter
Pourtant t’hésites car ta mère t’a portée
Elle a optée pour la galère
Ma chère, ce n’était pas donné
Pourtant la mère, elle te donne pas beaucoup d’support
T’es dans la merde; la daronne, elle te fout dehors
Elle se branle de savoir où tu dors
Elle se fiche d’ailleurs que tu sois majeure ou juniore
Elle te dit «tu l’auras voulu or de chez nous tu sors»
Pendant qu’ton père écoute les sports
T’as nulle part où aller
Tu foires, squattes les rues tard et mendies des huards sur le pavé
Rien n’va plus
Quand tu t’fais repêcher par un inconnu
Il te dit «viens chez moi t’es bienvenue»
Dans le schéma des gangs de rue
Tu danses tous les soirs sur la scène toute nue
Même si t’es enceinte
Les gens t’pointent du doigt; la rue a mis sur toi son empreinte
Ton amertume se noie à coup de grandes peintes
Tu fumes, tu bois; chérie t’as tant d’craintes
Tu penses maintes fois au suicide
T’es plus lucide; tu te sens éteinte
Comment vaincre la frousse?
À la semaine 35, tu te rends à Ste-Justine et t’accouches
Maintenant qu’ta fille est née
Tu sens qu’t’es libérée
Tu prends le p’tit bébé ; son corps est si léger
Un vendredi d’été, tu sors de l’hosto
Un peu trop tôt; t’as pas eu le temps de digérer
Ta fille tu veux pas l’élever dans ce climat
Ni la laisser dans les orphelinats
Une crise d’anxiété dans le xi-ta
Le chauffeur te dis «à présent, décides-toi!»
C’que tu appréhendes, c’est d’rentrer chez toi
Parce que tu sais qu’quand le type boit
Il devient méchant et il t’bat
D’ailleurs tu sais pas pourquoi tu fréquentes ce type là
Pourtant tu restes
Tu deviens sa chienne et t’as tout l’temps une laisse
Les années s’enchaînent dans les tourments du stress
Ton enfant qui traine, sans amour, en souffrance
Dans la rue, tu la laisses
Qu’est-ce qu’elle fait là, à son âge, dans la rue dehors?
On la croise, on la toise; où vas-tu trésor?
C’est dommage qu’elle est ait connue un sort
Identique au tiens; le cycle revient même si tu l’ignores
Une autre âme que la rue dévore
De cet engrenage, nul ne sort
Victoire ou défaite? Ciboire, fait belec
C’est triste de voir qu’l’histoire se répète...
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Plein de grammes dans un gros oinj
Faut qu’on libère l’âme de Port-au-Prince
Ici on fait le drame dans la province
Le fric les belles femmes et le beau linge
Ils nous perçoivent comme des gros singes
Fiston reste calme avant qu’on te pince
Ils sont frustrés même furieux
C’est un monde froid mon gars
Sors un pull de laine rugueux
Marié à cette vie
Mais on a jamais pris de lune de miel
Juste le ciel pluvieux
J’allume un cigare de kush
Dans le blizzard
Cette histoire, c’est bizarre; c’est louche
Obstacles à la victoire
Ils ne veulent pas qu’un petit noir de souche
Puisse voir les mêmes milliards que Bush (jamais)
Tu verras un jour mon grand
Le monde t’appartient c’est un lourd slogan
C’est pour ça qu’on court autant; ils ont soif pour ton sang
C’est le parcours qu’on prend
Écoutes, t’es pas là pour longtemps
Faut que tu savoures chaque court moment
Un Obia on m’a nommé
Je dois trôner
Tu vois, on est originaire d’un noyau de royauté
Fais tes travaux tu vas noter
Qui on était avant l’assaut des braconniers
Sur le Royaume de Dahomey
Avant qu’ils capturent les reines
Et cassent les statues d’ébène
Le savoir pur, ils ne veulent pas que tu détiennes
Ils accumulent des cennes
Quand les crapules dans la rue dégainent
Au lieu d’étudier les tables sumériennes
Nouvelle ère
Je vais perdre beaucoup de mes frères
La liberté va nous coûter cher
Le Grand Maître de nos ancêtres nous éclaire
Les «G» avec des bandeaux bleus, rouges et verts
Ou ceux avec le compas ou l’équerre
Garde le poing soulevé dans les airs
Bombe à la main
Fais gaffe, ils sont là pas loin
Les démons bavariens
Moi c’est devant Dieu que j’incline le front chaque matin
On sait pas si on sera là demain
Mais aujourd’hui le monde t’appartient
À la fin de la journée, ils veulent qu’on reste pauvre
C’est pour ça qu’il faut qu’un nègre se sauve
Le négro Obia, El Cotola
Plane comme des aigles chauves
Ici, je n’ai d’autres armes que mon micro et ma foi inébranlable de militant pour le changement… le vrai changement.
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released December 13, 2011
emcee : Obia le chef
production : El Cotola
piano et guitar # 2, 11 : Namen Cale
agent de press et entrevues : Maude Charet
Soltec Records